Les pires conseils pour la prise de parole réussie
Ce qu’il ne faut surtout pas faire pour une intervention en public réussie
1.N’utilisez pas vos notes
Contrairement à ce que vous pouvez entendre de la part de votre patron, il est ES-SEN-TI-EL d’utiliser ses notes lors qu’on prend la parole en public. Les notes vous permettront de rebondir au cas il y a une oublie ou si quelqu’un essaye de vous couper la parole avec des questions, remarques ou précisions. D’ailleurs, les notes servent non seulement pour nous rappeler les idées clé, mais aussi pour nous rappeler de sourire, de respirer, de faire des pauses.
2. Restez statique
Il ne faut jamais rester immobile lors de la prise de parole en public, car vous risquez d’endormir votre public. Faites des gestes, déplacez-vous sur scène, ne restez pas caché derrière votre pupitre. Mouvement ajoutera du feu à votre intervention et vous donnera plus de présence et d’assurance.
3. Utilisez le vocabulaire compliqué
Très souvent les orateurs ont une tentation d’utiliser les mots compliqués ou peu connus, de glisser dans leur discours des anglicismes et des abréviations. Ils le font pour se donner du fond et pour paraître plus intelligents. Or, si votre public ne comprend pas ce que vous dites, il ne va pas vous écouter ! Vous pouvez avoir des idées brillantes, mais si vous n’arrivez pas à les faire comprendre par votre audience, vous n’auriez jamais aucun impact !
4. Improvisez
Improviser sa prise de parole en public est un suicide communicationnel. Ne prenez jamais ce risque inutile qui ne se paie jamais.
5. Ne répétez pas
Même si vous maîtriser parfaitement votre sujet, même si vous avez lu votre texte mille fois et vous avez l’impression de le connaître par cœur, il ne faut jamais négliger la répétition. Elle permettra de chronométrer votre intervention et de corriger les coquilles qui ne se voient pas à la lecture.
6. Ne marquez pas des pauses
Lors d’une intervention nous avons tellement peur d’oublier de dire quelque chose importante, que nous accélérons inconsciemment le débit. Or, si le public n’a pas de temps pour « digérer » ce que vous dites, il risque de décrocher assez rapidement. Pensez à marquer les idées importants par des petites pauses. L’orateur qui ose marquer le silence gagne en présence et en assurance. Et pour lutter contre les oublies, revenez au point 1.